Nous quittons nos hôtes après une nuit « fraiche », car dans l’appartement il y faisait 6° ! Dehors il y a de la brume et il ne fait pas chaud, mais dès que nous sortons du brouillard le soleil nous réchauffe vite et les montées aussi. Le soir même nous nous arrêtons à 16h30, la température extérieure est à 2° et il fait 6° dans la tente, nous expliquons donc à Marylou que si l’on veut avoir un peu moins froid, il faut que l’on arrive assez vie au sud et qu’il faudrait que l’on change notre vitesse de croisière qui est actuellement de 25 kms/jours. Cette nuit-là nous aideras à nous faire comprendre car il fera -5° au matin. Du coup Marylou ne râle pas et appuie avec enthousiasme sur ces pédales J.
Nous découvrons de tout petits villages et nous surprenons les habitons ! C’est pas tous les jours qu’ils voient des cyclos français, et du coup comme il fait froid, « frio » comme ils disent, on recevras dans la même journée 2 bouteilles de Porto. Une commerçante nous offrira la moitié de nos courses ! Ici tout le monde a peur que l’on est froid ! et même le vent nous aide à attraper le sud rapidement, il souffle dans notre dos J.
A Sabugal, Marylou fera ces 4000 kms, elle est très fière d’elle et nous le sommes tout autant. Nous savons que plusieurs enfants-voyageurs en ont fait autant et plus encore, mais là c’est Marylou ! Notre fille ! Notre bébé qui nous suit partout depuis 10 ans ! La gamine qui en voit de toute les couleurs avec ces parents et qui malgré le fait qu’elle soit seule, nous suit sans se plaindre ou alors jamais très longtemps ! Oui ! Nous sommes très fières d’elle.
Apres Sabugal, nous entamons enfin la descente vers le sud et nous le ressentons la première nuit où il fera 10° dans la tente, même pas froid ! On a même l’impression d’avoir chaud quand nous jouons aux cartes.
Maintenant dans tous les jardins, nous voyons des orangers, des mandariniers, des citronniers, même un pamplemoussier, arbre que nous voyons pour la première fois, et la tentation est trop forte sur les pamplemousses et nous allons en demander 3 aux propriétaires, Anna et Rodrigo qui parlent tous les 2 le français. Il nous donne avec grand plaisir 5 pamplemousses, (même si pour eux ils ne sont pas mures, mais pour nous ils sont excellent à manger avec du sucre), mais ils nous donnerons aussi des mandarines, des oranges, des citrons et même une boite de thon. Pendant que nous discutons, Anna m’attrape le bras pendant qu’Éric discute avec Rodrigo, et elle me dit de faire une omelette aux oignons pour notre déjeuner ! Déjeuner que nous prendrons sous leur citronnier après avoir manger un bol de soupe qui cuisait dans le pot en terre dans la cheminée J. Is nous font découvrir une vie simple comme nous aimerions avoir.
Dans un autre village, nous discuterons avec une franco-portugaise, Lucrécia, à qui Éric demandera si elle n’as pas de livres en français ? Elle lui en donnera 6, Éric commençait à se faire du souci pour la lecture qui est son occupation d’au moins 1 heure tous les soirs. Elle nous expliquera aussi l’histoire du bus qui vient de s’arrêter dans le village. Ce n’est pas un bus ordinaire ! Il passe matin et soir, gratuitement. C’est un bus de « consommation » ! En fait c’est une grande enseigne de grande surface qui fait passer le bus dans tous les villages, qui vient chercher les clients pour passer la journée complète dans leurs magasins et bien évidement les bras ne sont jamais vides en sortant du bus L
La nuit nous écoutons le rut du renard qui est assez impressionnant et les renards sont parfois tout près de nous.
Nous ramassons des trompettes que nous nous préparons en omelette un midi, hum !!!
Nous prenons le temps de nous arrêter dans une bibliothèque, pour essayer de voir si nous trouvons quelque chose pour nous arrêter quelques jours pour Noël à Evora, mais cela s’avère très difficile ou très couteux. On n’avait trouvé une auberge de jeunesse, qui après renseignements n’hexite plus ! Je commence à être fatiguée, moi plus qu’Éric et Marylou ! On demande juste 48h de repos et tout se l’on recherche reste négatif L, le moral en prend un coup, mais nous ne le montrons pas à Marylou qui elle voit Noël approchée et elle se pose suffisamment de questions , surtout à savoir comment vas faire le père noël pour la trouvée ?
Mais ma fatigue était surtout un signe avant-coureur. Un GROS rhume qui me tiendra clouée dans la tente durant 24h. Le jour suivant après avoir fait 1km, nous sommes reçu chez Marline et Manuel, et qui me tiendrons au chaud durant 24h et surtout qui nous gâterons +++ (porto, vin, oranges, gâteaux, chocolats … pyjama pour Marylou, chaussons, même un cadre). Le lendemain nous nous arrêtons après avoir fait 10kms, je ne vais vraiment pas bien et je serai dans mon duvet à 15h. le jour suivant je commence à reprendre de la mine, mais c’est Éric et Marylou qui prennent le relais L, nous espérons vraiment pouvoir prendre un temps de pause a Evora.
Par contre nous préférons vraiment prendre les petites routes blanches, même si elles nous rallongent ou qu’elles se transforment en chemins, tellement la conduite des automobilistes et camionneurs portugais est DANGEUREUSE et EFFRAYANTE. Il faut que nous soyons vigilants en permanence ! Voilà un mauvais point pour les portugais, qui est le seul à ce jour.
Sur notre route, avant d’arrivés à Evora, nous rencontrons Helen, Alek et Sumer qui se promènent dans leurs van à travers le Portugal et l’Espagne ? Nous partageons d’abord un bout de route, ensuite notre déjeuner, puis notre diner et Beaucoup d’idées !
Nous les quittons le lendemain matin, non pour la direction d’Evora comme prévu, mais pour Evoramonte, ou se trouve un ami à eux, Luis, qui pourras peut être nous accueillir pour 1 nuit et en plus dans le même village se trouve une dame, Luz, qui fabrique des baumes, des eaux florales et des huiles essentielles. Arrivés à Evoramonte, sur la place ou le feu a commencé de brulée pour les fêtes et qui brulera jusqu’au 6 janvier, nous prenons contact avec Luis. Malheureusement Luz n’est pas là, mais la rencontre avec Luis et sa façon de vivre rempliras les 48h que nous passons en sa compagnie.
Chez Luis, pas d’eau courante mais de l’eau de pluie. Pas de fils électrique, le soleil étant sa ressource en énergie. Nous prenons une grande bouffée de simplicité !
Le lundi matin nous reprenons la route, cette fois en direction d’Evora. En route nous rencontrons Isabelle et Bruno qui voyage en auto-stop et qui montent au nord du Portugal !!!
Un grand soulagement pour nous en arrivant à Evora. Nous pouvons nous poser plusieurs jours au camping ou nous louons un bungalow J
Photos pour le plaisirs
bibliothèque
il faut réchauffer la bouteille pour faire dégeler l'eau
on refait la tresse
marylou fait ces devoirs à la cool
Nous rencontrons des cyclos
nous les retrouvons 3 jours plus tard
fours à charbon de bois
Liège
Nous n'avons qu'a les cueillir
Cigognes et orangers, la chaleur est là!
Chez Anna et Rodrigo
Se que l'on nous à donné dans une journée
Chez Marline et Manuel
Marylou s'occupe de son sapin de noël
Des forêts d'eucaliptus
on ne pensait pas revoir un jour les produits de notre enfance
en compagnie d'Alek, Helen et Sumer
elle se promène alors que son petit sort !
Arrivée à Evoramonte
Chez Luis
La douche
Marylou joue à l'office du tourisme avec son faut clavier , tout en pédalant
Eric récupère même sur le bord de route !
Féliz natal e bom ano novo
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