Tous commence
quand …
Voulant acheter un canoë, on recherche sur internet, on compare, on voit se qu’on peut faire… et nous découvrons une revue « Carnets d’Aventures ». Eric y sera abonné en 2008. Depuis, nous rêvons, nous faisons des petits périples pédestres, à vélo, en canoë… et notre projet vélo nous trotte dans la tête. Nous achetons une carte d’Europe et nous y traçons notre parcours imaginaire. Puis une phrase de St Exupery !!!!
« Fait de ta vie un rêve et de tes rêves une réalité »
Notre envie est, 6 mois en Europe. C’est ailleurs, loin des habitudes quotidiennes, de la routine, prendre le temps de vivre ensemble, partager encore plus avec notre Marylou.
L’Europe à vélo … plus qu’une aventure, c’est un rêve à réaliser afin d’apprécier, voir, rencontrer d’autres personnes, d’autres coutumes, pour étancher notre soif de découverte.
Le voyage n’a d’autres prétextes qu’un désir personnel. Même s’il sera l’occasion d’échanges, de partage, le but ultime reste quand même de se faire plaisir. Défi physique, mental… retour sur soi-même, quête de soi-même. Aujourd’hui nous voulons dire : « oui, nous voyageons pour notre plaisir. »
Objectifs
En nous lançant dans cette aventure, notre objectifs est de découvrir notre continent, ses cultures, ses habitants, ses paysages, sa faunes, sa flores… comment ne pas être déjà transporté par les charmes aussi multiples et divers des pays européens, en passant par des villes féeriques, remplies de mouvements, de couleurs, aux chants et danses, aux différents arts culinaires…mais il y a aussi l’accomplissement d’un rêve, le rêve de partir a l’aventure, de vivre une expérience hors du commun, qui nous laisseras des souvenirs impérissables. De plus, derrière cette découverte des différentes régions d’Europe, il y a également la réalisation d’un exploit sportif, ainsi que l’envie de partager nos expériences avec ceux qui le souhaite, et surtout d’oser vivre notre passion, de ne pas attendre qu’il soit trop tard et de ne pas regretter d’être passé a côté d’une aventure inoubliable ! De ce fabuleux parcours d’où l’on reviendra ébloui, bouleversé ou l’émotion sera peut être plus forte à l’arrivée ou la sensibilité du monde sera plus grand.
Aussi, nous souhaitons faire partager cette expérience à tout les curieux, ceux dont cette histoire fait déjà rêver.
Pourquoi l’Europe ?
Bien qu’elle soit toujours au premier plan de l’actualité, que les transports soient de moins en moins chers et que l’internet permette au monde entier de communiquer aisément, à 45 ans nous ne connaissons pourtant que très peu nos pays voisins et encore moins la vie de nos homologues européens. Les quelques excursions que nous avons fait, nous ont procuré un désir de voyager, de découvrir plus, plus que les destinations touristiques habituelles. Nous voulons parcourir des régions plus profondes, plus rurales, qui seront plus porteuses des cultures de leurs pays que leurs stations balnéaires.
Pourquoi le vélo ?
N’ayant pas beaucoup d’argent de coté, le vélo est le moyen de transport qui s’impose naturellement. A la fois proche de la nature et des hommes, le vélo est sans doute le moyen de locomotion le plus adapter à notre projet. Il permet de concilier le sport et les rencontres tout en gardant une grande liberté de mouvement.
Nous ne sommes pas des « cyclistes » et ne nous entrainons pas plus que des promeneurs ordinaires. Le vélo nous aide dans nos déplacements et nous intéresse en tant que moyen de transport efficace, le plus propice au voyage, à notre sens pour les raisons suivantes :
-nous avançons grâce à l’énergie que nous procure notre alimentation.
- Nous aurons un contact réel avec les territoires autour de nous, avec les populations.
- nous pouvons transporter une grande quantité de matériel (3/20 litres +2/15 litres pour mimi, environs 25 kilos pour Eric)
- en cas de problèmes, manque d’eau, nous pouvons atteindre un prochain village dans un temps raisonnable.
- nous pouvons réparer facilement dans la plupart des cas, la mécanique étant rudimentaire.
- par un exercice physique quotidien, nous resterons en bonne santé et moins vulnérable aux infections locales.
Face à d’autres moyens de déplacement tels que la voiture, la moto, la marche, l’auto-stop, etc…, la liste des avantages que procure le vélo est longue !!!
« La bicyclette est l’amie de l’enfant (et par conséquent du voyageur, ce grand enfant). Elle constitue l’outil idéal, simple, radical pour prendre la clé des champs, elle est une incitation à la fugue et un moyen d’accomplir ce rêve d’homme : PARTIR.
Le voyage à vélo offre le meilleur compromis entre un déplacement suffisamment rapide pour ne pas sombrer dans l’abattement moral (celui qui étreint le marcheur devant l’horizon sans fin) et suffisamment lent pour s’imprégner de la beauté du monde.
Le voyage est une écologie de la vie et dans ce beau souci d’accueillir la simplicité en soi, la bicyclette est une fidèle alliée. Elle n’est qu’un amas de tubes montés sur deux caoutchoucs et propulsé par l’enthousiasme. Aussi, au bord de la route, le regard que portent les êtres de rencontre sur le voyageur à vélo n’est jamais envieux, rarement indifférent, mais bienveillant. » Sylvain Tesson
Quelques chiffres
Véritable défi sportif, cette aventure va nous amené à donner plusieurs millions coups de pédales.
Date du départ : 1 avril 2010
Lieu du depard : st aubin les forges
Durée prévue : 6 mois
Nombres de kilomètres prévus : environs 8000 kilomètres
Nombres de pays traversés : 10 pays
Le vélo permet une grande liberté d’improvisation tans dans les rencontres que nous allons faire que dans les routes et chemins que nous allons emprunter. Nous souhaitons réaliser se projet en 6 mois, à raison de 50 kilomètres par jours, ce qui représente environ 4 à 5 heures de vélo par jour. Ceci nous laisse ainsi un temp suffisant pour que Marylou puisse se dégourdirent les jambes toutes les 2 heures, pour profiter de la découverte des lieux, rencontrer les habitants et correspondre avec notre entourage sur l’évolution de notre parcours. Ce voyage sera important quant à notre épanouissement personnel.
Les moyens mis en œuvre
Ce budget est pour l’instant une estimation basé principalement sur les ressources élémentaires à notre vie quotidiennes et sur le matériel nécessaire à notre projet. Il nous manque encore des apports matériels et financier a se jour.
Matériels vélo : nous avons nos vélos et Marylou sa charrette, il nous manque des pièces de rechanges et petits outillages léger pour vélo, 1 paires de sacoches avant et 1 sacoches guidon. Quelques vêtements de pluie, popotte pour 3..
Nourriture : nos repas serons fais essentiellement de pates, riz, lentilles, fruits secs… produits acheter sur place.
Matériels camping : nous avons notre tente. Il nous faut encore de bons duvets et des tapis de sols pour nous 3.
Matériels audio et photo : nous aimerions avoir un chargeur de piles et batterie solaire et un dvd portable pour Marylou, telephone portable.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants »
Qui n’a jamais entendu dire que le voyage forme la jeunesse ? Pourtant quel moyen nous donne t’on, l’envie, le courage, et le temps de voyager ? c’est pour nous débarrasser de ces préjugés qui nous empêchent de nous ouvrir à des mondes inconnus que nous souhaitons donner envie à notre entourage et de faire découvrir à notre fille et aux enfants, un quotidien, ailleurs et sans trucages.
La planète na supportera plus longtemps notre mode de développement. Il faut donc changer notre manière de penser, de produire, de vivre, mais il faut surtout modifier notre imaginaire. La révolution verte est d’abord une révolution intérieure !
Le sens de la vie, le bonheur, sont basés chez nous sur l’accumulation des biens matériels et sur leur surconsommation, sur l’avoir et le paraître.
Face aux accidents et bouleversements environnementaux qui se développent, il faut d’urgence réfléchir à une autre logique et changer de mode de vie, de production, de consommation.
L’essentiel maintenant est de réaliser des actions qui aillent dans le sens du respect et de la vie harmonieuse entre humains et la nature.
Plutôt que de se demander ou nous allons, il importe de se demander où nous voulons aller, car cela dépend de nous. Sans quoi, les générations futures paieront les frais de notre mode de vie excessif.
Nous partons donc aussi pour découvrir, et apprendre comment nos homologues vives avec la nature.
A nous d’écrire la suite de notre histoire